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Le Sacre du printemps : une reconstitution de Dominique Brun Crédit photo : Martin Agyroglo |
Depuis
le milieu des années 1990, les danseurs sont reconnus comme co-créateurs dans la
plupart des œuvres chorégraphiques. L’objet de l'atelier consistera à discuter
des statuts et fonctions pluriels qui sous-tendent le métier de danseur. Par
exemple, qu’est-ce que véhicule la notion d’«interprète»
régulièrement attachée à la fonction du danseur ? Est-ce une valeur
ajoutée ? Qu’est-ce que cette notion implique au niveau sémantique comme
au niveau historique ? Il s’agira de questionner ces trois notions –
interprète, auteur, archive – autour desquelles s’articule le métier de
danseur.
Atelier proposé par Katya Montaignac en dialogue avec Enora Rivière :
lundi 15 février de 18h à 21h
(Possibilité d'assister à des séances à la carte)
Rendez-vous au Département de danse de l'UQAM, 840, rue Cherrier, local K-3105 (métro Sherbrooke - Montréal)
Apportez votre tasse ! :-)
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Enora Rivière |
Enora Rivière mène conjointement une activité de
danseuse et de chercheuse en danse. Elle suit l’enseignement du CNR de
Tours, puis la formation ex.e.r.ce en 2002 et mène parallèlement ses
études au sein du département danse de l’Université Pris 8 où elle
obtient un DEA. Elle travaille avec les chorégraphes Mathilde Monnier,
Gilles Jobin, Olivier Dubois, Dominique Brun, Frédéric Schranckenmuller,
Mickaël Phelippeau, Maud Lepladec, Séverine Rième, François Chaignaud,
Cécillia Bengolea, David Wampach et Gaël Sesboué, Olga de Soto, Aurélien
Richard, ou encore Pierre Rigal. Mais aussi
avec la
plasticienne Marie Reinert, les photographes Bill Durgin et Ludovic Le
Couster. Elle poursuit son expérience de danseuse contemporaine tout en
mettant en œuvre la réalisation d’un projet de recherche et d’écriture
sur la question du discours du danseur sur sa propre pratique. Pour
cela, elle obtient en 2006 l’aide aux écritures chorégraphiques, en 2007
la Villa Médicis Hors les murs et part à Rio, au Brésil. À partir
d’entretiens menés en studio avec des danseurs interprètes de formation,
de culture et d’âge différents elle publie en 2013 un livre intitulé
ob.scène récit fictif d’une vie de danseur.
Qu’est-ce qu’une vie de danseur ? Peut-on la raconter ?
À travers ce texte rédigé à la première personne, la parole
singulière du danseur devient voix collective avec ses contradictions. Des
histoires de corps et de vie, où l’on parle de ce que l’on
croit savoir de la danse, de ce que l’on en espère ou en a
espéré, de ce que cela signifie passer sa vie à danser... Un
questionnement sur le désir de danser et ses désillusions, à travers
différents sujets comme le rituel du salut,
la représentation,
l'engagement dans une "compagnie", la «
vocation » ou encore la délicate question du droit
d'auteur en danse…
À lire : L'après-midi d'une nymphe : entrevue avec Enora Rivière
+ une entrevue avec Enora Rivière dans Inferno
Lire aussi : Cogitations sur le travail du danseur par Brice Noeser
+ Quelques paroles de danseurs...
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